Edito Lettre de nouvelles
septembre 2024

Que d’évènements pour notre Union d’Eglises en cette année 2024 ! Des élections des conseils presbytéraux dans nos paroisses jusqu’à celles des différentes présidences (directoire de l’EPCAAL, Synode de l’EPRAL, UEPAL), des évènements qui ont animé ou bouleversé notre société, des Jeux Olympiques à la guerre qui s’abat et s’installe dans notre monde (et donc dans nos têtes), aux élections européennes et nationales, et j’en passe !


Nous n’avons pas été épargnés. Ni par les grands évènements, ni par les petits, ceux qui secouent nos vies et nos paroisses, les bouleversent, les brisent ou les renforcent. Et pourtant nous sommes encore là, comme l’Eglise – corps du Christ – est encore là. Parce que malgré toutes les tempêtes qui s’abattent sur nos frêles embarcations, Lui, le Seigneur, les domine et leur commande (Ps 107, 25-29 ; Lc 8, 22-25). C’est dans cette ferme assurance, pleins de foi et de vigueur, que nous attaquons le reste de cette année qui se terminera avec la proclamation de la naissance du Verbe de Dieu parmi nous ! Courage !

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    Que d’évènements pour notre Union d’Eglises en cette année 2024 ! Des élections des conseils presbytéraux dans nos paroisses jusqu’à celles des différentes présidences (directoire de l’EPCAAL, Synode de l’EPRAL, UEPAL), des évènements qui ont animé ou bouleversé notre société, des Jeux Olympiques à la guerre qui s’abat et s’installe dans notre monde (et donc dans nos têtes), aux élections européennes et nationales, et j’en passe !




    Nous n’avons pas été épargnés. Ni par les grands évènements, ni par les petits, ceux qui secouent nos vies et nos paroisses, les bouleversent, les brisent ou les renforcent. Et pourtant nous sommes encore là, comme l’Eglise – corps du Christ – est encore là. Parce que malgré toutes les tempêtes qui s’abattent sur nos frêles embarcations, Lui, le Seigneur, les domine et leur commande (Ps 107, 25-29 ; Lc 8, 22-25). C’est dans cette ferme assurance, pleins de foi et de vigueur, que nous attaquons le reste de cette année qui se terminera avec la proclamation de la naissance du Verbe de Dieu parmi nous ! Courage !




    L’année 2025 qui vient sera l’occasion de souffler les 1 700 bougies du concile de Nicée (325 ap. J.-C.). Evènement fondateur, le concile de Nicée fut le premier grand concile réunissant la plupart des Eglises de l’empire Romain et au-delà afin de trancher sur des sujets de doctrine. A la fin, une première confession de foi officielle en ressort. Reconnue et confessée par les Eglises chrétiennes à travers le monde, elle constitue, aujourd’hui encore, le point de convergence entre les Eglises au-delà des sujets de discorde. Nous vous proposons d’ores et déjà de vous réserver la date du samedi 22 mars pour une journée en ligne consacrée à ce sujet, en lien avec les mouvements confessants au sein des Eglises francophones sœurs, en France de l’intérieur, en Belgique et en Suisse.




    En effet, si l’on considère un tant soit peu que ce qui est sorti du concile de Nicée a été inspiré par le Saint-Esprit, nous ne pouvons relativiser les affirmations de cette confession de foi. Pourtant, aujourd’hui, en divers lieux d’Eglise – et en particulier chez nous – les trois affirmations qui la composent semblent ne plus aller tout à fait de soi. Je constate que l’une des caractéristiques du libéralisme théologique dans notre protestantisme francophone en général et dans notre union d’Eglises en particulier est cette imitation de la forme de la piété chrétienne, de son esthétique, et parfois de son vocabulaire chrétien, mais en en modifiant considérablement la portée.




    Ainsi, quand le premier article de cette confession de foi parle d’un Dieu Père tout-puissant on relativise ou on récuse ; quand le second article affirme la divinité de Jésus Christ on relativise ou on récuse ; quand le troisième article parle du Saint-Esprit on relativise ou on récuse. Sous prétexte que Dieu est le « Tout Autre », on minimise ou balayons cette parole qui nous est (un peu trop) autre. Parce que trop archaïque, trop genrée, trop exclusive, trop « christocentrique » (oui oui, je l’ai déjà entendu !), pas assez actuelle, etc. 




    Je rends grâce à Dieu de nous lester de ces vieilleries ! L’Eternel ne semble pas atteint par cette volonté d’accommodation de son Eglise et de sa Parole à la culture ambiante (et donc forcément éphémère). Sa Parole est immuable, elle sait nous prendre à rebours, et a pourtant quelque chose à nous dire pour l'aujourd'hui. L'Eternel parle au temporel, l'infini au fini, l'ultime à l'intime. 




    L’Eternel ne semble pas atteint par cette volonté d’accommodation de son Eglise et de sa Parole à la culture ambiante (et donc forcément éphémère). En revanche, il en va de notre foi à nous. Parce que c’est nous-mêmes que nous risquons de perdre à vouloir tout réduire ou redéfinir à nos convenances et à nos goûts – tentation du Dieu et de l’Eglise sur-mesure. Et c’est pour toutes ces raisons que la Fraternité de l’A.N.C.R.E. profitera de l’année 2025 pour se pencher – de nouveau – sur ce don divin. Réfléchir, constater, discuter, prier sur ce qu’elle nous dit de Dieu, sur Dieu, et sur ce qu’elle nous dit de nous, sur nous.




    Cela commencera notamment par trois soirées « ViViFie ! » en octobre sur la thématique « La grâce de la Parole » (1, 15 et 22 octobre) avec trois intervenants. Viendra ensuite notre rencontre annuelle au printemps (date précise à venir).




    Le Conseil d’Administration de l’ANCRE proposera aussi à tous les ministres ou responsables de vivre un temps de retraite du 22 au 25 août prochains. Plus de détails vous seront communiqués par la suite.




    L’année scolaire 2024-2025 s’annonce déjà sous le signe de l’activité ! Vaste et stimulant programme ! Et si Jésus peut déranger tous ceux qui veulent faire du christianisme une idéologie au lieu d’une vie, nous, nous avons confiance – au-delà des difficultés et des tracasseries morales et intellectuelles – en Celui qui est le Chemin, la Résurrection et la Vie.




    "Jetzt geht’s los !"




    Pasteur Hugo Sonnendrücker


    (Bischwiller)